Les DUPOUY
en Agenais
Dupouy, lieu-dit entre Vivens et Barry, en 1965
De nombreuses généalogies donnent pour ancêtres à ces Dupouy clairacais (Dupouy est un lieu-dit entre Vivens et Barry) la grande famille des Saint-Martin du Pouy. Il faut toutefois noter que ce patronyme est très fréquent dans le Sud-ouest, et à Clairac en particulier.
Ainsi Pierre de Saint-Martin du Pouy, petit-fils de Payrot, se serait établi en Agenais où sa descendance ne porte que le nom de du Pouy ou Dupouy
Cette affirmation peut paraître exacte si on considère cet acte passé le 3 juin 1570 devant Demoulins, notaire à Gimont, dans lequel "Pierre Dupouy de Bonnegarde", est qualifié "fils de Pierre de Saint-Martin Dupouy". On notera cependant que Bonnegarde était alors aux Peyrusse et pas encore aux Dupouy, ce qui peut laisser douter de l'authenticité de l'acte ou du moins des copies qui en furent faites (
1). Il faudrait lire l'original.
Plusieurs voix se sont élevées pour mettre en doute cette filiation, les Dupouy ayant cherché à établir au XIXe siècle des liens avec les Saint-Martin.
Selon Gustave Chaix d'Est-Ange (Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 15), « la famille Dupouy ou du Pouy, de Bonnegarde, est originaire de l'Agenais. Elle parait avoir eu pour berceau la petite ville de Clairac, dans les environs de laquelle elle a possédé la maison noble de Lasalle et les seigneuries de Bonnegarde et de La Roche (
25a) .
On n'a pu se procurer sur elle que des renseignements très insuffisants. M. d'Auriac en a bien donné une généalogie dans le tome II de son Armorial général de France, mais son travail est manifestement une œuvre de pure imagination. D'après cet auteur, la famille Dupouy de Bonnegarde aurait eu pour nom primitif celui de Saint-Martin et remonterait par filiation à Michel de Saint-Martin, seigneur de Saint-Martin, mentionné en 1199 dans un catalogue noble du diocèse de Dax. »
Jean-Pierre Lavandieu donne ces mêmes origines et généalogie dans sa « Filiation généalogique de la maison noble de Saint-Martin du Pouy de Bonnegarde » (Le Léopard 1977 n°3), invoquant les documents du cabinet des titres ainsi qu'une pièce imprimée trouvée dans les archives de la maison de Roll-Montpellier. Mais Pierre Julien-Laferrière, s'il approuve cette généalogie comme étant valable, précise toutefois : « Le point litigieux, sur lequel je ne peux rien dire, le rattachement de la branche bergeracoise aux autres branches. La branche de Clairac, qui ne semble pas noble, pose des problèmes. »
Tamizey de Larroque, descendant de Suzanne Dupouy de Bonnegarde est du même avis : « Saint-Allais (Nobiliaire universel t. XIII) prétend que la fille de Robert (de Hallot), Marie de Hallot, épousa, en 1691, noble André de Saint-Martin du Pouy. Le véritable nom du mari de mademoiselle d'Hallot était celui-ci : André du Pouy, seigneur de Bonnegarde. Saint-Allais a ignoré que c'était là le second mariage d'André qui, avant le 32 avril 1681, avait épousé Marguerite de Malvin, et en eut, entre autres enfants, Suzanne du Pouy de Bonnegarde, ma trisaïeule paternelle ».
Raoul du Pouy de Bonnegarde a écrit une notice généalogique sur sa famille ; ce serait intéressant de la trouver. Peut-être est-ce "Généalogie de la maison du Pouy de Bonnegarde" chez d'Aubusson et Kugelmann, 1855.
Si l'on trouve souvent dans les actes du XVIIe et du XVIIIe tel ou tel Dupouy faire précéder son nom de la mention de « noble », il ne faut pas écarter qu'il s'agisse là d'un abus de leur part. Quand, sous le règne de Louis XIV, il devint nécessaire de faire confirmer sa nobilité, peu d'entre eux ne s'en acquittèrent, hormis le sieur de La Chapelle et son frère sieur de Larouy.
Et enfin signalons que Berthe Dupouy de Bonnegarde (épouse Valantin), dernière porteuse du nom, morte en 1972, a toujours nié la parenté entre ses ancêtres et les Saint-Martin du Pouy (C. Martin / C. Morizet)
- Pierre, dont il faut douter qu'il était le petit-fils de Payrot de Saint-Martin du Pouy, épousa en 1551, en Agenais, Olympe de Cours. De cette union seuls deux enfant sont connus, tous deux prénommés Pierre, l'un auteur de la branche des Dupouy de Bonnegarde, et l'autre, auteur de la branche des Larouy-Beaulac.
- Pierre, mort le 10 juin 1594, gouverneur de Clairac en 1580 (brevet donné par Henri IV), marié à Blanche Augé par contrat du 9 décembre 1569.
- Jean-Antoine, qui suit ;
- Pierre, décédé avant septembre 1640, marié à Jeanne Allègre (famille protestante du Bergeracais) dont on ne connait que :
- Jeanne épouse de Pierre Baudon le 3 septembre 1660 à Clairac ;
- Marie épouse de Paul Lafon ;
- Jean(-Antoine), fut fait capitaine de 60 arquebusiers à cheval par brevet de 1615, et, le même jour il lui fut donné ordre pour prendre toutes les villes qu'il trouverait à propos, et courre contre tous ceux qui tiendraient le parti contraire, et tirer rançon, selon les lois de la guerre (2). En 1621, Sa Majesté lui donna une compagnie de chevau-légers. Il a épousé Judith de Roussannes par contrat du 8 avril 1593 (3), d'où :
- André, qui suit ;
- Judith, mariée à Jean Labroue ;
- David, sieur de La Boulbène, marié à Judith d'Alba par pacte du 17 janvier 1626 par lequel son père lui donne la métairie de Cousiné, paroisse de Laffitte. Le sieur de La Boulbène rend cette propriété à son père par convention du 6 septembre 1635 passée dans la maison de Pierre Dupouy, avocat au parlement. Son père donnera cette métairie à André, sieur de La Rive, son second fils. Il est cité dans un acte du 23 novembre 1636 concernant Jean Capvert. Il était consul de Clairac en 1644. Le 2 septembre 1660 il vend à Guillaume du Vignau une place de maison et quelques vieilles masures qui sont situées dans Monheurt (4) . De cette union sont issus :
- Judith du Pouy La Boulbène mariée le 24 mai 1674 à Phinée de Luppé, seigneur de Lassus et de Maravat. Ils eurent deux enfants : Paul, mort sans alliance, et Perside, première épouse de Jean de Galard, seigneur marquis de L'Isle (l'Isle-Bouzon). En 1686 Phinée habitait Paris (à ce que nous apprend un rapport de police où il est signalé comme protestant), probablement dans l'intention d'y chercher les moyens de passer à l'étranger. Quoiqu'il en soit il se convertit peu de temps après, ou plutôt il feignit de se convertir, car, en 1689, on lui enleva son fils et sa fille qui furent enfermés, le premier dans le couvent des Doctrinaires de Lectoure, la seconde dans le monastère de Sainte Claire de la même ville, tandis qu'il fut emprisonné lui-même dans le château de Cahors. Pendant dix ans il écrivit au secrétaire d'état pour se plaindre du traitement qu'on lui faisait subir et réclamer sa liberté ainsi que celle de ses enfants. En 1699 ses souffrances n'avaient point ébranlé sa constance (4a);
- Louis du Pouy, seigneur de Lanissenu.
Détail de la carte de Belleyme montrant La Boulbène, au sud-est de Bonneval.
Branche des Dupouy de Bonnegarde
d'azur à deux vaches rangées d'or, passant sur une terrasse de sinople, accompagnées en chef de trois étoiles mal ordonnées, la première accostée de deux croissants d'agent (Nouveau traité du blason par Victor Bouton).
- André, sieur de La Rive (5) à partir de 1640 et consul de Clairac en 1634. Il était capitaine d'infanterie dans le régiment de Schomberg en 1621. Par contrat du 14 mars 1630 chez Guillaumet, notaire royal de Miradou-en-Lomagne, en présence de Judith de Roussannes, sa mère, il a épousé en premières noces Marie d'Alba (voir ici), fille de Josué, seigneur de Peyrecave, et Anne de Madaillan-Lesparre, fille de Balthazar (qui embrassa le protestantisme) et Anne de Guy de La Roque. De cette union sont nés :
- David, qui suit ;
- Françoise, mariée le 14 octobre 1659 à Abraham Fauquier, sieur de Lesparre, et décédée avant son frère.
Marie d'Alba était toujours vivante lors du mariage de sa sœur Françoise, le 16 février 1635 avec Alexandre de Bruet, gouverneur des ville et château de Tonneins. André épousa en secondes noces le 23 juillet 1645 Isabeau (ou Elisabeth (6) ) de Labat, laquelle est veuve de François de Peyrusse, sieur de Bonnegarde dans la prévôté de La Réole, duquel elle avait eu Marie de Peyrusse dont on parle ci-après. Le 24 décembre 1637 il était, avec son père, un des proches parents d'Antoine de Laguehay présents à l'ouverture de son testament. Le 16 mars 1648, il passe un accord avec les frères Mérignac à propose de la métairie appelée de Jean-de-Philippe. On a aux AD 47 (7) une transaction entre André Dupouy, sieur de La Rive, et Elizabeth de Labat, son épouse, d'une part, et leur fils David, d'autre part (1654). Dans un acte du 27 novembre 1662 il confesse devoir 2 000 écus à Jean-Pierre Dupouy, écuyer, sieur des Portes (8) .
Le château de Bonnegarde a appartenu aux Peyrusse.
Arnaud de Peyrusse, fils de Guyon, né à Peyrusse, en Rouergue le 5 février 1552, vint s'établir dans le Bazadois, par suite de son mariage avec Peyronne de La Rose, contracté le 6 février 1587. Il reçut en don, conjointement avec Galienne, sa fille, la maison noble de Bonnegarde, juridiction de Savignac, sénéchaussée de Bazadois, le 2 avril 1594, de la dame Galienne de Marcenac, leur tante et grand'tante (Nobiliaire de Guyenne, famille de Peyrusse).
Dans la généalogie de la maison de Tanmanhan on a le mariage par contrat du 11 mai 1627 de Mathieu de Tamanhan avec Marie de Peyrusse, fille d'Arnault de Peyrusse, écuyer, seigneur de Bonnegarde, et de Peyronne de La Rose. Cette Marie de Peyrusse doit être Galienne citée précédemment, car il n'y a pas de Marie dans les enfants de ce couple. Leur fils Jérôme est qualifié seigneur de la maison noble de Bonnegarde, ainsi que ses fils (François) et petit-fils (Jérôme, mort sans alliance) (Nobiliaire de Guienne, famille de Tamanhan).
Le seul François, cité dans cette généalogie des Peyrusse est le cousin issu de germains de Galienne. Est-ce lui le mari d'Isabeau de Labat ?
A la même époque, on a donc des seigneurs de Bonnegarde chez les Dupouy et chez les Tamahan, ce qui signifie probablement que la maison noble de Bonnegarde a été donnée aux deux cousins. Il parait également logique que la vente faite en 1666 par le sieur de La Chapelle l'ait été à un sieur Jérôme de Tamanhan et non de Tamaignon comme transcrit dans le document 5J502_Dupouy_succession.
- David, sieur de La Chapelle (9), de La Roche, etc. décède en 1699 à l'âge de 67 ans. Dans un acte du 27 novembre 1662 il confesse devoir 1 800 livres à Jean-Pierre Dupouy, écuyer, sieur des Portes. Le 1er avril 1663, il baille à Moïse Belloc, laboureur, la métairie appelée Daucinanges (10), où le métayer sera tenu de planter sept cartonnats de tabac, et de filer le tabac. Il se marie en premières noces en 1651 à Marie de Peyrusse, héritière de la maison de noble de Bonnegarde que son mari vendra aux Tamaignon/Tamahan en 1666, citée précédemment, d'où :
- André, qui suit ;
- Jean,dit Jean de Larouy, qui habitait Larouy (11), paroisse de Marsac, au pied du coteau de Laparade, sur le bord du Lot.
Les deux frères (12) firent enregistrer leur blason à l'Armorial général de 1696 (registre d'Agen) et furent maintenus dans leur noblesse, le 27 juin 1700, par jugement de l'intendant de Bordeaux.
Il épouse en secondes noces Suzanne (de) Laumont le 18 août 1654 au château de Lagarde (13) ;
- Marie, mariée par contrat du 26 janvier 1671 par devant Me Murat à Limeulh avec Louis de Larmandie (alias Louis de Longua), écuyer, seigneur de Larmandie et de Longua, décédé le 11 mai 1715.
Louis obtint des certificats de service dans les mousquetaires en 1674 et 1676 et fit enregistrer ses armoiries dans
l'Armorial général le 24 août 1697. C'est Marie qui reçut La Chapelle (en dot ou en héritage) comme le montre une quittance
qui se trouve aux Archives départementales, datée du 15 mai 1708 chez Me Thoré, par laquelle Jean Caubet, marchand habitant Longueville,
reconnait avoir reçu de Dame Marie Dupouy, épouse de noble Louis de Longua, escuyer, sieur de Larmandie, habitant de la
ville de Limeuilh en Périgord, la somme de 773 livres en paiement du ferme de la métairie de La Chapelle qu'il tient de la dite
dame. Ils habitaient Limeulh et eurent 5 enfants : Marc, David, Françoise, Marie-Anne,
Françoise ;
- Françoise, mariée le 14 août 1682 à Lafitte-sur-Lot à Jacques de Salomon, sieur de La Reulle, d'où descendance (voir à ce sujet la généalogie des Salomon).
Château de La Roche autrement nommé Lasalle
construit au XVIe siècle par M. de La Roche, proche de la cour d'Albret
revendu sous Henri III aux Dupouy
passe aux Delpech après la mort de Jean Dupouy en 1813
vendu aux Dubosc en 1862
A propos de La Roche, il faut savoir que le nom du lieu était à l'origine Lassalle mais que du temps des
La Roche, ses propriétaires avant les Dupouy, on lui donna leur nom, comme cela se faisait couramment à l'époque. La propriété a longtemps conservé les
deux noms en parallèle comme nous le verrons
dans la suite du texte où La Roche et Lassalle sont indifféremment utilisés
pour nommer la même maison. Sur les cartes et plans, c'est La Roche que l'on trouve, jamais Lassalle (Claude Martin).
- André, dit sieur de Bonnegarde (14) à partir de 1674 et sieur de Lasalle à partir de 1686, habitant la maison de La Roche, paroisse de Bugassat, juridiction de Clairac, mort à Manciet dans le Gers le 15 février 1736, fut le père de 21 enfants portant le nom Dupouy de Bonnegarde! Il avait épousé en premières noces le 11 octobre 1674 Marguerite de Malvin, fille d'Antoine, seigneur de Quissac et de Montazet, auteur de la branche connue sous le nom de "Malvin de La Beausse", établie en Agenois, et d'Anne du Puy, d'où :
- Françoise;
- Rose ;
- Jean, lieutenant quartier-maître, trésorier de la gendarmerie royale de Versailles ;
- Marie ;
- Suzanne, mariée en novembre 1702 à Jean de Tamisey, conseiller du Roi, avocat, lieutenant royal de Gontaud en 1702 et pendant près de 50 ans (M. Belliard) ;
- Jean-Abraham ;
- Antoine (15), né le 13 juin 1680, mort en 1742, seigneur de La Roche et de Bonnegarde à partir de 1731. Il fut capitaine dans le régiment de Béringhen ; obligé de se retirer à cause de ses infirmités, le Roi lui accorda une pension. Il habitait en son château de Lassalle, paroisse de Bugassat. Il déclare dans son testament du 4 avril 1735 avoir quatre enfants de son mariage avec Anne du Verrier, fille de Jean-Pierre du Verrier, capitaine gouverneur du Dauphiné, qu'il a épousé en 1728 (16). Ces enfants sont :
- Suzanne ;
- autre Suzanne ;
- Jean-Pierre, sieur de Bonnegarde marié le 14 août 1783 à Clairac à Marie Cazaux (mariage protestant). Avant son mariage il eut une fille naturelle, Marguerite Bonnegarde, fille légitime de Marie Guitton, qui épousa en premières noces Pierre Berteuil, et en secondes noces le 22 fructidor an 13, Pierre Laterre. Le 4 avril 1791 il fait un acte d'échange avec le sieur Jean Cazeaux. Il habite alors à Mondésir à Marsac ;
- Jean Charles Guicharneau (17), né le 30 mars 1734 à Bugassat, juridiction de Clairac, et mort à Clairac le 24 octobre 1813, sieur de Lasalle, dit Jean Dupouy La Roche de Bonnegarde, baron Dupouy de Bonnegarde, capitaine commandant la compagnie du lieutenant-colonel au régiment de Lorraine-infanterie en 1774, chevalier de Saint-Louis, marié à Anne Boudet (son ancienne domestique avec laquelle il vivait à La Roche). Il testa le 21 février 1762, alors lieutenant dans les Gardes lorraines infanterie, habitant de son château de Lassalle : il lègue 5 sols à sa mère Anne du Verrier, et son héritier est noble Jean-Pierre Dupouy, écuyer, chevalier de Bonnegarde, son frère, auquel on substitue Jérémie Dupouy, écuyer, chevalier de Bonnegarde, son oncle. Il jouait beaucoup (notamment près d'Aiguillon à St-Amand chez M. Le Velu de Clairefontaine), et y aurait tout perdu, y compris une propriété à Gontaud.
Avec ses sœurs il fit un procès à Pierre Duverrier au sujet de la succession de Jean-Pierre Duverrier et Isabeau Degals, leurs grands-parents (1792-1793) (18) . Le 5 janvier 1785, habitant son château de Laroche, il fait un acte d'échange avec Charles Sirvent. Dans cet acte il est prénommé Charles. Sa part de l'échange est la moitié du moulin à vent de La Boup, paroisse de Marsac, provenant de la succession de Jéremie Dupouy, chevalier de Bonnegarde, lequel est en indivis avec son frère Jean-Pierre. Dans un acte du 7 mai 1787 il est nommé Jean Charles Guicharnaud Dupouy de Bonnegarde, habitant son château de Lassalle, paroisse de Dimeuilh. Malade, Anne Boudet dicta son testament le 5 septembre 1814 : "je donne et lègue par préciput et hors part au sieur Antoine Dupouy de Bonnegarde mon fils plus jeune chez lequel je demeure audit lieu du Reclau, le quart en toute propriété et jouissance de tous les biens et droit meubles et immeubles que je lui laisserai au jour de mon décès."
Un Factum (19) (1788) signé par M. Belloc de Cazenove, avocat, et dirigé contre l'administrateur de l'abbaye de Clairac, débute ainsi : "Supplie humblement Messire Charles Dupouy de Bonnegarde, chevalier, ancien capitaine commandant au régiment de Lorraine, seigneur de la Maison noble de Laroche, disant que l'avidité du sieur abbé Anselme (20), administrateur de l'abbaye de Clairac, déjà si connue, ne cesse de se manifester... "
De son mariage sont issus :
- Pierre, né à Tonneins le 18 mai 1788, épouse le 30 septembre 1809 (contrat le 11 juillet) Marie Aymar, fille de Pierre Aymar, propriétaire et de feue Elisabeth Choppis ;
- Antoine, né le 14 novembre 1787, décédé le 21 février 1876) Marsac, propriétaire habitant Le Reclau (21), marié le 3 décembre 1823, à Clairac, à Elisabeth Galliné, d'où Pierre (1825-1878), avocat, qui fut maire de Clairac ;
- Anne, née le 18 septembre 1790 à Tonneins, demeurant à La Roche lors de son mariage le 2 octobre 1809 (contrat 26 septembre) avec Pierre Medail cultivateur habitant Portes ;
- Jean, né le 6 août 1794 à Tonneins, décédé en 1861, marié le 18 juin 1827 à Versailles, avec Marie-Louise de Saint-Balmont, d'où Gaston (22) (1831-1905), baron de Bonnegarde, officier de cavalerie, qui s'est établi en Lorraine ;
André a épousé en secondes noces en 1691 Marie d'Hallot (23), fille de Robert d'Hallot, sieur de La Tuque, et Marguerite de Laffon, dont il eut 14 enfants, parmi lesquels :
- Anne-Marguerite, qui fit son testament le 26 novembre 1749, au lieu et maison noble de Larouy. Dans ce testament elle demande à être enterrée dans la chapelle de l'église de Marsac où elle a droit de sépulture (24). Elle donne et lègue la jouissance de ses biens à Elisabeth Dupouy de Bonnegarde, sa sœur. Son héritier est Jean de Tamisey, sieur de la Couronne, son neveu (fils de sa demi-sœur Suzanne);
- Elisabeth ;
- Louis, né le 25 août 1710 à Clairac ;
- Jérémie, Dupouy, écuyer, chevalier de Bonnegarde, qui fait l'objet d'une donation de sa sœur Isabeau en 1740-1741 et qui fait lui-même une donation en 1773 ;
- Isabeau Dupouy de Bonnegarde fait en 1773 une donation en faveur de Jérémy son frère.
André agit le 12 mars 1682, en son nom et comme petit-fils et héritier de demoiselle Isabeau de Labat, sa grand-mère (25).
En 1690, il habitait la maison noble de La Roche avec ses quatre enfants survivants de son premier mariage.
Il passa un contrat de ferme au profit de Jean Degals en 1695 (AD 47 / 113 J 13 Famille Degals).
Vers 1690, vivait dans sa maison de Laroche, dans la paroisse de Bugassat, juridiction de Clairac, sur les bords du ruisseau du Caillaud, au milieu des coteaux et des bois qui séparent Tonneins de Laparade, noble homme André Dupouy, sieur de Bonnegarde. Comme presque tous les nobles du pays, il était de naissance protestante.
Sa première femme, Marguerite de Malvin, lui avait laissé en mourant quatre enfants, Marie, Suzanne, Antoine et Louis. Remarié depuis peu à Delle Marie d'Hallot, de Lafitte, il en attendait un cinquième, et pour des raisons qui nous sont restées inconnues, après avoir affermé sa métairie de Laroche à Salomon Dubergé, de Grateloup, il vint s'établir sur les rives de ce même ruisseau du Caillaud, dans sa maison de La Salle (26), qu'il tenait par héritage de son grand-père Pierre Dupouy.
Aussitôt installé, il parait avoir eu des démêlés avec Fulgence Luperti, un italien, abbé de Clairac, au sujet de l'hommage et des droits que l'abbé prétendait recevoir pour le domaine de La Salle, ancienne propriété de Messire Gérard Roussel, en son vivant seigneur abbé de Clairac.(.)
Le sieur de Bonnegarde, dans un long exposé qui tient quatre pages du petit papier timbré de la généralité de Bordeaux, donne le détail de tous ses biens et des rentes qu'il paie à l'Abbaye. Entre autres terres, il est intéressant de noter l' «isle qui est au milieu de la rivière de Lot (27) », au-dessus de Clairac, provenant de la « Dame comtesse de Saint-Paul, héritière du feu seigneur de Caumont « vendue à Jean Dupouy, capitaine, et André Dupouy, par François Denis, bourgeois de Clairac, par contrat retenu par le notaire de Labat, de Tonneins, le 18 septembre 1607. Et le sieur de Bonnegarde ne jouit pas longtemps de sa nouvelle demeure. Il mourut avant la fin de l'année sans avoir vu naître son cinquième enfant (28). (Louis Bastide dans le Bulletin de la Société historique du protestantisme français (CM 14/03/2013))
Branche des Dupouy de Larouy-Beaulac
Château de Larouy
- Autre Pierre, avocat, marié à Jeanne Tauziat ou Tauzin le 14 novembre 1577, d'où sont issus entre autres enfants :
- Jeanne, qui épouse Jean-Jacques de Roussanes, fils de Gratien, conseiller au présidial d'Agen, conseiller maître des requêtes des Roi et Reine de Navarre le 10 juillet 1555, et Marguerite de Sellier ;
- Pierre, avocat, qui aurait fondé la branche de Bergerac ;
- Paul, docteur en médecine ;
- Jean, qui suit.
- Jean Dupouy, sieur de Beaulac (et de Larouy), marié à Isabeau du Moulin le 16 avril 1630. Habitant Clairac, il reçut une procuration le 23 février 1636. Le 20 février 1638 il est dit habitant Clairac dans une procuration qu'il donne à Jean Bleneze, procureur au siège présidial de Montauban, pour poursuites contre la veuve d'Etienne Dumoulin et leur fils noble Jean Dumoulin (présents Jean Dupouy, praticien, et Joseph Dupouy, apothicaire). Le 29 juin 1658 Jean Sageran a confessé tenir fief de noble Jean Dupouy, sieur de Beaulac, à savoir une maison située dans l'agrandissement de Clairac (29). Le 4 février 1659, "Jean Dupouy, sieur de Beaulac, au nom et comme seigneur direct et foncier de plusieurs biens et héritages dans la présente ville et juridiction, lequel baille par arrentement à bail à fief nouveau à Jean Belloc, maître chirurgien de la présente ville." De cette union sont issus entre autres enfants :
- Jean, qui suit ;
- Isaac, sieur de Camperdon, décédé avant 1673 ;
- Anne, décédée avant 1673 ;
- Marguerite, mariée le 1er mars 1678 (30) à Daniel (de) Lartigue, sieur de La Tourasse (1661) puis de Chaulet près Grateloup, décédé en 1691 à Bordeaux, fils de Pierre, procureur au présidial d'Agen, et de Jeanne de Geneste.
- Jean Dupouy, sieur de Larouy (parfois nommé Larouy Beaulac), qui abjure le 2 septembre 1685 à Marsac et qui se marie le 24 septembre 1667 avec Marthe Dupouy, de la branche des sieurs des Portes rapportée ci-dessous. Il ne semble pas y avoir eu d'enfants de cette union et Jean s'est marié en secondes noces avec Suzanne de Roussannes, comme l'indique Saint-Allais, ainsi qu'un arrêt des comptes du 29 novembre 1681 dans lequel est cité comme étant présent "noble Jean Dupouy escuyer, sieur de La Rouy au nom et comme mari de demoiselle Suzanne de Roussannes habitant du lieu de Larrouy paroisse de Marsac". Le 21 avril 1669, à Clairac, "noble Jean Dupouy sieur de Larrouy, comme donataire contractuel de noble Jean Dupouy sieur de Beaulac son père," avait baillé la métairie de Bernège, juridiction de Grateloup. Le 3 janvier 1673, au nom et comme donataire contractuel de noble Jean Dupouy, sieur de Beaulac, il passait un accord avec Marguerite Dupouy, sa sœur. De cette seconde union sont issus :
- Gratien Dupouy de Beaulac ;
- Marguerite Dupouy de Beaulac ;
- David, Dupouy de Beaulac, qui suit.
- David Dupouy, sieur de Beaulac est cité dans l'Etat des nouveaux convertis de 1699 : "M. Dupouy de Beaulac (60 ans), soy-disant noble habite Marsac avec ses fils, dont David (20 ans)." Ceci nous indique que David est né vers 1669 et son père vers 1639. Il est également cité dans un jugement (31) : "Entre Sieur Pierre Laumont, Seigneur de la maison noble de Castille, saisir faisant & poursuivant en criées des biens, ayant appartenu à David Dupouy, sieur de Beaulac & l'Arrouy demandeur, en exécution d'arrêt d'Affiches desdits biens, par lui obtenu en la Cour le 7 mai 1749 qu'il soit procédé à l'interposition du décret d'iceux, que la vente & adjudication judiciaire lui en soit faite, pour la somme capitale de vingt mille cent livres, à laquelle s'élèvent les sommes particulières, pour lesquelles il a enchéri chacun des biens saisis, suivant son acte fait au Greffe de la Cour, le vingt-troisième Juillet mille sept cens cinquante-un."
Branche des Dupouy, sieurs des Portes et de Saint-Girons
Nommés de Saint-Martin du Pouy dans de nombreuses généalogies
A gauche, détail de la carte de Belleyme montrant Portes
(en général, plutôt que Les Portes), proche de La Roche, à l'ouest, cité plus haut.
A droite, extrait du cadastre de 1831 (La Pleyde 3P/A53/24) montrant le château de La Roche
et la maison des Portes qui n'existe plus aujourd'hui.
- Philippe Dupouy et Guillane de Maillet (1540)
- Daniel Dupouy, sieur des Portes, ainsi nommé dans un bail à métairie du 24 avril 1622 en présence de demoiselle Marthe de Béarn, dame de Saint-Girons et prétendue fille naturelle d'Henri IV (32), sa veuve, administresse de ses enfants. Ils s'étaient mariés le 15 mars 1587.
- Jean-Pierre Dupouy, sieur des Portes, ainsi nommé dans un acte de 1660, sieur également de Saint-Girons, marié le 5 octobre 1632 à Marie de La Ramière.
- Charles, qui suit ;
- Isabeau mariée à maître Henry Vénès, veuf en 1685 de Françoise de Pincevoir, ministre protestant en l'église d'Unet puis de Castelmoron en Lot-et-Garonne. Il fut arrêté et enfermé dans les prisons d'Agen en 1685, parvint à se réfugier en Hollande où il fut affecté en 1686 à l'église de Balk en Frise. Il se rendit ensuite à Leeuwarden "avec sa seconde femme Izabeau du Pouy des Portes" (Revue de l'Agenais 1929 T56) ;
- Marthe, (parfois nommé Larouy Beaulac), qui abjure le 2 septembre 1685 à Marsac et qui se mariée le 24 septembre 1667 avec Jean Dupouy sieur de Larouy.
- Esther ;
- Marguerite ;
- Noble Charles Dupouy (33), sieur de Portes et Saint-Girons, abbé de Saint-Girons, habitant Clairac, épouse le 5 mars 1671 dans le château de Mauzac, diocèse de Montauban, sénéchaussée de Toulouse, Marguerite de Bar, fille de Pierre de Bar, seigneur baron de Mauzac, déjà décédé, et Jeanne de Salomon, habitante de Marmande (registre des insinuations, préfecture d'Agen), fille de Salomon de Salomon et Marie de Loches. Le 13 février 1664, "noble Charles Dupouy, écuyer, sieur de Saint-Girons, pour noble Jean-Pierre Dupouy, écuyer, sieur des Portes, son père", a baillé aux frères Portal, laboureurs, la métairie de Barreau, paroisse de Dimeuilh. Le 8 novembre 1690, par son testament, sa sœur Marguerite, fille de noble Jean-Pierre Dupouy, écuyer sieur des Portes, habitant la maison noble de Prades (34) appartenant aux héritiers de Claude de La Ramière, lui lègue 5 sols, ainsi qu'à Esther, leur sœur. Dans son inventaire-sommaire de archives départementales du Lot-et-Garonne, Ernest Crozet le qualifie "seigneur de Portes et de Saint-Girons, abbé de Saint-Girons, fils de feu Jean-Pierre, seigneur et abbé des mêmes lieux". Dans son testament daté du 24 août 1700, il est qualifié seigneur des Portes et de Saint-Girons, habitant en sa maison noble de Labarrière (près Tonneins), juridiction de Clairac, et il nomme sa sœur Esther, administresse de ses enfants. On y apprend que plusieurs enfants sont décédés avant le décès de sa femme, que Marie est décédée depuis le décès de sa femme et qu'il ne reste plus que Gratien et Marthe, en fort bas âge.
Auteurs :
Dominique Barbier et Clair Morizet
(1) On a l'exemple pour la famille Salomon de copies d'actes de Jeanne de Navarre dans lesquelles le copiste a écrit Salomon de Poulard, alors que la terre de Poulard n'était pas encore dans la famille.(retour au texte)
(2) Saint-Allais, famille de Saint-Martin du Pouy.(retour au texte)
(3) Il est vraisemblable qu'un certain nombre de terres possédées par les Dupouy leur vinrent de cette alliance avec les Roussannes (le hameau de Roussannes, sur la rive droite du Lot, entre Lafitte-sur-Lot et Clairac) ; La Chapelle, La Rive, Larrouy, Cousiné par exemple.(retour au texte)
(4) Monheurt : rive gauche de la Garonne, en face du village de Nicole. Il ne reste que peu de choses d'un village qui était fortifié et fut plusieurs fois assiégé et finalement démantelé par les troupes royales.(retour au texte)
(4a) La France protestante d'Eugène Haag. Les Perrodon descendent de la sœur de Phinée de Luppé (ou Lupé), Perside, mariée en 1643 à Pierre de Preissac, sieur de Cadeillan. (retour au texte)
(5) La Rive : situé sur la rive gauche du Lot, légèrement en aval de Roussanes (et donc de Larouy).(retour au texte)
(6) Peut-être n'est-ce pas la même car Elisabeth, veuve du sieur de Bonnegarde, est dans une sentence de 1644 (B 879). Dans les actes anciens, Isabeau & Elisabeth sont souvent synonymes. (retour au texte)
(7) Fonds Dubois(retour au texte)
(8) Portes est un lieu-dit proche de La Roche.(retour au texte)
(9) La Chapelle est une terre, située à Bourran,
entre Les Auxides (propriété des Bar de Mauzac) et Poudepé (propriété des Blavignac puis des Maleprade), qui avait appartenu aux Larmandie et était entrée dans la famille par héritage. La Chapelle a brûlé 2 fois : au XIXe, et dans les années 1950. Plus rien n'en existe car les vestiges furent alors rasés.
(retour au texte)
(10) Probablement le Daucinanges de la rive gauche, à Bourran, plutôt que celui de la paroisse du Vaqué.(retour au texte)
(11) Le lieu tire son nom de ce que l'on y faisait rouir le chanvre, grâce aux nombreux ruisseaux descendant de la colline de Laparade. Larouy fait partie des biens d'église aliéné par les ventes du cardinal de Lorraine, comme le rappelle une attestation du 29 août 1782, Grenier : Présent messire Jean Étienne Saffin, écuyer, seigneur de Monac et Larrouy « Le même pour le château, terres, prés, vignes qu'ont le fief de Larrouy, contrat d'aliénation du 10 janvier 1579 (Billon, notaire royal à Agen) consentie par MM. les cardinaux de Guise et de Bourbon en vertu du pouvoir qui lui était accordé par Notre Saint-Père le pape Grégoire treizième. Messire Augustin Anselmi, vicaire général du chapitre ». Le premier château, selon Berthe Valantin (née Dupouy de Bonnegarde) été édifié par les Roussannes.(retour au texte)
(12) Voir 1J627 aux AD 47 : feuille pour servir à la présentation des armoiries, registre (un blanc), article 1er, représentation des armoiries dont on demande la réception à la Grande Maîtrise et l'enregistrement à l'armorial Général : Dupouy de Larouy et Dupouy de Bonnegarde à Clairac etc. (mail DB à CM 02/09/2011)(retour au texte)
(13) Situé au nord de Clairac, le château de Lagarde était le fief de la famille Bruet, qui en hérita par le mariage de Marguerite de Bar de Mauzac avec Gédéon de Bruet, baron d'Arzens.(retour au texte)
(14) Saint-Allais prétend que son nom était noble André de Saint-Martin du Pouy. Mais le véritable nom du mari de Marie Hallot était André du Pouy, sieur de Bonnegarde, comme le précise Philippe Tamizey de Larroque.(retour au texte)
(15) L'inventaire et estimation de leur succession est aux AD 47 en B. 4 173 (liasse)(retour au texte)
(16) Revue de l'Agenais, 1885 (T.12) p 137(retour au texte)
(17) Placé ici par Lavandier, mais donné comme fils du deuxième mariage d'André (avec Marie d'Hallot) par plusieurs généalogies dont celle de M. Belliard sans doute venant de St Allais, mais cela est incompatible avec les dates. (retour au texte)
(18) AD 47 113 J 13 Famille Degals(retour au texte)
(19) Impr. Ve Noubel, Agen, 1788, in-4? de 27 pp ; cité dans Andrieu (Bibliographie générale de l'Agenais)(retour au texte)
(20) Agostino Anselmi, abbé de Clairac de 1779 à 1789.(retour au texte)
(21) Le Reclau : métairie située dans le hameau des Baudons, proche de La Roche achetée par Antoine Dupouy de Bonnegarde le 11 mars 1819 aux Marrauld (retour au texte)
(22) Sa belle-mère est une Tassin de Nonneville avec laquelle les Perrodon cousinent.(retour au texte)
(23) Philippe Tamizey de Larroque précise : « Saint-Allais (Nobiliaire universel, t.XIII) prétend que Marie d'Hallot épousa noble André de Saint-Martin du Pouy. Mais le véritable nom du mari de mademoiselle d'Hallot était celui-ci : André du Pouy, seigneur de Bonnegarde. Saint-Allais a ignoré que c'était là le second mariage d'André. »(retour au texte)
(24) Ce droit de sépulture lui vient probablement de sa mère ; un grand nombre de membres de la famille Hallot y ont été enterrés.(retour au texte)
(25) Revue de l'Agenais, 1885 (T.12) p. 137 . sa grand'mère est en fait Marie d'Alba, mais il n'y eut sans doute pas d'enfants de l'union de son grand-père avec Isabeau de Labat, qui en fit donc son héritier.(retour au texte)
(26) C'est Catherine d'Espagnol qui légua par testament (sans doute vers 1550) La Salle à Pierre Dupouy.(retour au texte)
(27) La seule île identifiée sur le Lot est au niveau de Lafitte.(retour au texte)
(28) En contradiction avec ce que l'on sait par ailleurs !(retour au texte)
(29) Après le siège de 1621 et le démantèlement des remparts, la ville s'agrandit au-delà de ceux-ci, vers la place du Temple (du marché), la place Serres et la rue Jean-Jaurès.(retour au texte)
(30) Clair M. a le contrat de mariage.(retour au texte)
(31) Un cahier imprimé de 32 pages daté du 7 avril 1753 intitulé Extrait des registres du parlement. Il est suivi de très nombreux (environ 40) noms cités ; index ci-joint.(retour au texte)
(32) Le Roi assista au mariage en 1597 et en 1609 accorda une pension annuelle de 600 livres à Marthe pour l'aider à élever sa famille (Chambre des comptes de Paris 12 août 1609). Les Parmentier, propriétaires actuels de La Roche assurent que Marthe de Béarn y fut enterrée.(retour au texte)
(33) Pourquoi ne s'appelle-t-il pas Saint-Martin-du-Pouy ?(retour au texte)
(34) Prades est le nom d'origine de l'actuel La Ramière, situé entre Clairac, Tonneins et Unet.(retour au texte)